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"Si nous sommes morts avec le Christ, nous vivrons aussi avec lui; si nous tenons ferme, nous règnerons aussi avec lui."

"Père, ceux que tu m'as donnés, je veux que là où je suis ils soient eux aussi avec moi, afin qu'ils contemplent la gloire que tu m'as donnée, parce que tu m'as aimé avant la création du monde..." (Jean 17,24)

le Père Gérard Bouchendhomme nous a quitté brusquement mardi 20 janvier pour son éternité ...

 

Gérard BOUCHENDHOMME
nous a quitté 
voir témoignage de jeunes après l'homélie.
 
(tiré du site de la province de Paris pour voir ce site cliquez ici)

Le 20 janvier le Père Gérard BOUCHENDHOMME nous quittait brutalement, jetant dans la consternation les paroissiens de Notre-Dame de Seine-Andelle, ses confrères de la Communauté et toute la Province lazariste de Paris. Gérard avait 54 ans ; il était prêtre depuis 1997.Ce rassemblement autour de Gérard a marqué l'impact pastoral et missionnaire qu'il a eu discrètement et humblement, dans les différentes missions où il a été appelé. Sa mort si rapide permet de mesurer la très grande place qu'il tenait dans le secteur et combien il va manquer à tous, Communauté et baptisés. Gérard a été envoyé pour la Mission, le Seigneur a rappelé Gérard, la MISSION continue.

Les obsèques de Gérard BOUCHENDHOMME ont été célébrées le 24 janvier en l'église de Pitres. Elles furent présidées par Monsieur Jacques DAVID Évêque d'Évreux, entouré d'une quarantaine de prêtres et de Diacres du Diocèse, de Confrères de la Mission, de Filles de la Charité, des Maires des Communes desservies par nos Confrères, des paroissiens de Montfort sur Risle et de Beuzeville. Les parents de Gérard et sa famille dans la peine étaient là aussi. La petite église de Pitres était absolument pleine, même dans l'allée centrale, la foule débordait sur le parvis sonorisé pour l'occasion.

La célébration a été prise en charge par les équipes liturgiques du Secteur. L'homélie fut donnée par le Père Pierre CORNÉE, Visiteur provincial, ainsi que les prières du dernier adieux.

Mot d'accueil pour les obsèques de Gérard 

Dans cette même église il y a un peu plus d'un an nous accueillions dans la joie nos prêtres Lazaristes et tous ceux qui les accompagnaient. C'est dans la peine que nous accueillons aujourd'hui la famille du Père Gérard, ses parents d'abord. Nous accueillons aussi notre évêque, Monseigneur David, le Père Pierre Cornée, visiteur de la province de Paris, les maires et leurs conseillers des différentes communes; les prêtres diocésains, les lazaristes et les religieux et religieux du diocèse, tous les amis du Père Gérard et vous tous, ses paroissiens qui l'ont connu et aimé durant sa vie.

Avec le Père Gérard nous avons touché du doigt une foi profonde vécue avec une grande simplicité de paroles et de gestes... En témoigne l'énergie de son ministère auprès des jeunes. Il avait commencé à réaliser ce qu'il voulait faire dans notre vallée - c'est à dire, aider les jeunes à trouver un sens à leur vie. Il a redonné faste et dignité à nos célébrations liturgiques grâce aux servants d'autel qui se souviendront de leur prêtre avec émotion et respect.

Toujours chaleureux et accueillant, une pointe d'humour par-ci par-là, il avait avec le Père Raymond une très efficace complicité dans leur travail et nos réunions étaient des moments où il faisait bon se retrouver. 

Il y a quelques jours, à notre dernière réunion de l'E.A.P., je lui ai dit - et j'en suis maintenant très contente - combien nous l'aimions dans notre vallée, et lui de me répondre: "non, non, ce n'est pas moi, c'est la congrégation que l'on aime..."

Ainsi était le Père Gérard. 

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Homélie pour les obsèques de Gérard BOUCHENDHOMME ,
Pitres, le 24 Janvier 2004.

(Rom VI 3-9 et Jean XII 24-28)

Saint Jean vient de nous dire «oui, vraiment, je vous le dis : si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul ; mais s’il meurt, il donne beaucoup de fruit.»

Ce matin, Gérard à nos yeux tu disparais et pourtant tu restes très présent à chacun d’entre nous. Durant cette vie très courte, tu as su être le grain de blé que tu semais sans jamais te lasser, sans jamais te désespérer. Jusqu’au bout tu as su te donner.

Ne disais-tu pas souvent «puisqu’on se donne, le Seigneur saura nous aider ou encore c’est une chance que le Seigneur vous donne, sachez la saisir.». Ces phrases correspondaient à ta foi. Ta confiance au Dieu vivant et présent en chacun était ta raison d’être. C’est ce que tu vivais et que tu voulais partager avec ceux que tu rencontrais.

Beaucoup de personnes et en particulier de jeunes pourraient donner des témoignages où tu as su montrer que tu avais choisi de te laisser guider par le Seigneur,en te donnant totalement sans jamais baisser les bras. Tu aimais aller à la rencontre des autres pour les écouter mais aussi pour les inviter à vivre de leur baptême en les mettant en liens les uns avec les autres.

Ta vie a été une vie toute donnée au Seigneur. Tu es né le 18 février 1949 à Mazingarbe dans le Pas-de-Calais. Ta famille t’a permis de découvrir la présence du Seigneur en toi. Après des études à l'École apostolique de Bondues, près de Lille, tu as accepté de répondre à l’appel du Seigneur que tu avais entendu : ‘viens et suis-moi’. Tu t’es mis en route, d’abord, comme Frère laïc dans la Congrégation de la Mission. Tu as vécu de 1970 à 1986 à Villebon-sur-Yvette où tu as suivit toute la formation de Lazariste. A Villebon tu as participé à l’évangélisation par la catéchèse que tu assurais soit à la paroisse soit à l’école.

En 1986, nouveauté pour un Frère, tu as accepté comme frère laïc, de venir participer à la vie missionnaire dans l’Eure, à Montfort puis à Beuzeville et enfin ici dans cette paroisse de Seine-Andelle où ta route s’est arrêtée les armes à la main. Depuis 18 ans tu travaillais avec le Père Raymond HERISSET . Tu n’as plus quitté la Normandie.

Tu as su, à l’exemple de Saint Vincent de Paul, t’ouvrir aux évènements et aux divers appels qui se sont faits entendre avec le temps. C’est ainsi que tu as poursuivi ta formation pour mieux répondre aux besoins des personnes que tu rencontrais, par la formation aux ministères, par ta participation aux temps de réflexion avec ceux qui travaillaient en milieu rural, par ton désir, pour mieux servir la mission, de devenir prêtre. Ton ordination date du 8 mai 1997. Tu étais un jeune prêtre.

En regardant ta vie bien trop courte pour chacun de nous, je pensais au parcours du Christ qui, pendant trente ans, a mené une vie, j’allais dire, ordinaire, mais qui en trois ans a su révéler sa véritable identité de Fils de Dieu et de Sauveur.

Dans ta courte vie, tu nous a marqués par ta simplicité, ta foi, ta disponibilité à permettre aux chrétiens de vivre de leur baptême. Tu ne faisais pas de grands discours, mais tu savais donner confiance et aider les jeunes et les moins jeunes à se mettre en route pour rencontrer le Seigneur et en vivre. Ta présence rassurait parce que tu savais encourager chacun à faire ce qu’il pouvait. Hier après-midi, je recevais un fax d’un stagiaire qui est venu dans votre communauté, voici ce qu’il écrivait : «Son cœur nous touchait par la qualité de sa sérénité. Son désir était de transmettre aux autres cette paix de Jésus…»

Ton départ nous désempare, et pourtant la mission continue.

Frères et Sœurs, avec le Seigneur, Gérard nous invite à poursuivre ce qu’il a vécu avec nous.

Par notre baptême nous avons le Christ en nous. Qu’il nous aide, non pas à nous désespérer comme si la vie s’arrêtait là, mais sachons remercier le Seigneur d’avoir mis sur notre route ce prêtre selon son cœur.

«Si quelqu’un veut me servir, qu’il me suive, là aussi sera mon serviteur. Si quelqu’un me sert mon Père le récompensera». Cette phrase de Saint Jean résume la vie de Gérard et nous assure qu’aujourd’hui, il vit dans la gloire du Père pour participer à sa résurrection. St Paul aux Romains nous rappelle aussi que «si nous avons été totalement unis, assimilés à sa mort, nous le serons aussi à sa résurrection» Que notre douleur soit atténuée par cette certitude, le Seigneur l’accueille auprès de Lui .  Pierre Cornée c.m.

Témoignage lors de la veillée de prière, le vendredi 23 janvier en l'église de Pîtres -

Gérard, un long compagnon de route avec la mission rurale de l'Eure. Première expérience avec une équipe d'ados de la région de Montfort sur Risle, rejoints sous l'abris de bus et que tu as su mettre en lien avec le MRJC. Ils t'en ont fait voir, toi qu'ils surnommaient Gégé, lors d'un camp mémorable en Alsace... Et, toi tu savais les aimer et sans cesse leur renouveler ta confiance.  

Gérard, un long compagnon de route avec l'ACE, infatigable fondateur de clubs. Nous avons toujours admiré ton talent et ton courage pour solliciter, mettre en route, et cela dans les milieux les plus pauvres et populaires du rural. Les gens en difficultés, tu les aimais, tu savais leur faire confiance. 

Gérard tu avais su fonder une équipe CMR sur la région de Beuzeville. Tu aimais te retrouver régulièrement avec eux, compagnonnage avec chacun pour exposer sa vie et la mettre sous le regard de l'Évangile. Il y a encore quelques jours, tu étais allé à leur rencontre. merci pour ton regard attentif à la vie des familles en rural. 

Gérard, au bureau de la Mission rurale, nous nous retrouvions tous les deux mois. Tu savais nous apporter la vie des paroisses en rural et ton regard de religieux. 

                 Gérard nous apprécions ta discrétion et ton efficacité, ta passion à proposer aux enfants, jeunes, adultes de bouger, se retrouver, se mettre en route, faire un bout de chemin ensemble. Tu n'étais pas l'homme des discours mais l'homme de l'action et du service. Tu savais responsabiliser les personnes avec qui tu cheminais. Ta vie religieuse en communauté lazariste, à la suite de Saint Vincent de Paul, nous laissera à tout jamais le témoignage d'un homme qui a foi en Jésus Christ, Jésus Christ qui a su si bien convertir ta vie au service des plus pauvres. Merci Gérard. 

Des jeunes de la Mission Rurale.

Prière en hommage et en souvenir de Gérard

Gérard, tu nous as laissés, mais tu ne nous as pas abandonnés, la-haut au paradis , tu nous accompagnes dans nos vies, et tu partages encore nos soucis. Ta grande volonté, c'est de nous aider dans nos difficultés. dans l'univers de lumière, avec nous, tu es en union dans la prière.

Gérard, a jamais ton souvenir en nos cœurs, reste gravé. Tu as tant donné, avons-nous su te remercier?

Merci Gérard: pour ta bonté, ton humilité, ta gentillesse, ta délicatesse, ta confiance, ta persévérance, dans l'aide et le soutien de ceux qui avaient besoin.

Au revoir Gérard, un jour, je le sais, dans le royaume de lumière près du Père, en présence du Fils et de l'Esprit nous serons réunis. 

Témoignages de jeunes que Gérard a côtoyé, récoltés à Beuzeville -

Pour nous les jeunes, Père Gérard avait notre âge quand il encadrait des camps de vacances. Il nous aimait tous et avait su nous donner une place dans l'Église parce qu'il nous faisait confiance. Mon esprit gardera l'image d'un homme plein de simplicité, de générosité, d'entrain, de joie, toujours pressé parce que mille choses à faire. Au revoir Père Gérard, que Dieu vous accueille dans sa lumière    Lise 

Je garde de Père Gérard, l'image d'un prêtre dynamique, accueillant et toujours à l'écoute des jeunes. Grâce à lui, j'ai appris beaucoup de choses. Paul G.

 Frère ou Père, tu restes et tu resteras Gérard. Tu m'as accompagné durant mon adolescence. Nous avons ainsi partagé, cinq, six années et bien plus encore. Tu m'as permis d'entrevoir des perspectives que jamais peut être je n'aurais envisagés. Ma vie serait sûrement bien différente si nos chemins ne s'étaient croisés. Voilà pourquoi je te serais toujours reconnaissant d'avoir multiplié : attentions, encouragements; d'avoir su m'épauler, nous épauler dans nos différents projets, d'avoir été prévenant ou tout simplement présent. Gérard, ton souvenir sera toujours vivace en nos coeurs et nos esprits. Rine ne sera jamùais suffisant pour te dire combien nous te sommes reconnaissants... combien je te suis reconnaissant.  MERCI, MILLE MERCI, UN MILLION DE MERCI ET PLUS ENCORE. Emmanuel

Père Gérard était un prêtre à l'écoute des jeunes et qui ne se décourageait jamais, malgré, parfois le faible nombre de participants, notamment à l'aumônerie. il espérait toujours entraîner des jeunes. Il ne se laissait pas d'aller à leur rencontre et de leur rendre visite. Même si je n'étais pas toujours d'accord avec lui, Père Gérard respectait cette différence et était la bonté même. Il était également très discret et disponible pour les jeunes. Je garde un excellent souvenir de ce prêtre qui s'est démené sans compter pour le royaume de Dieu. puisse-t-il intercéder pour nous. maintenant auprès du Père et nous envoyer des Prêtres. Marie M.

Il m'a donné envie d'avoir foi ne Dieu, en l'amour, en l'espoir pour aller plus loin... Il a compris comment nous rendre heureux dans l'église. Il l'a mis en pratique.  Il a fait parti des personnes qui m'ont guéri de ma violence et de ma haine. Quand j'étais enfant je ne pardonnai rien. maintenant je le fais et en tire bon profit. Maintenant je crois au pardon car c'est une des clés des chemins de vérité, donc d'amour. Avec lui j'ai reçu des bases : l'amour, la vie en communauté, le respect et l'honnêteté... Il a fait un travail remarquable à Beuzeville. Et tant à dire, et tant à dire tellement il était vertueux... Laurence- Marie B.

Que vous dire en ce moment si difficile pour tous ceux qui vous aimaient? Votre départ nous rends tristes mais nous nous sentons rassurés à l'idée de vous savoir entre les mains de celui à qui vous avez consacré votre vie.  Vous avez été simplement remarquable avec nous les jeunes. Vous étiez heureux d'être prêtre et naturellement nous nous transmettiez votre joie et votre Foi. Vous avez su être patient, tolérant et toujours dans la bonne humeur, vous avez su tirer le meilleur de chacun d'entre nous.  Et vous saviez aussi soutenir et réconforter les gens dans le malheur. Pour moi vous resterez toujours un symbole de sérénité, de joie et de bonté. Je n'aurai qu'un conseil à vous donner aujourd'hui - continuez votre mission comme vous l'avez commencée, ne changez rien. Angélique.

Frère Gérard Bouchendhomme
Dans une enquête réalisée en 1991 dans le cadre d'études au Centre Sèvres, le Frère Philippe MARONNIER avait interviewé Gérard BOUCHENDHOMME sur son engagement missionnaire, à l'époque comme Frère laïc de la Mission, dans le Secteur de Montfort-sur-Risle.
Voici cet interview :

Frère Gérard Bouchendhomme, originaire du nord est lazariste depuis 20 ans. Depuis son entrée dans la Congrégation de la Mission , il a été à la maison d'accueil de Villebon pendant 14 ans, et maintenant fait partie d'une équipe pastorale en monde rural à Montfort sur Risle, dans le diocèse d'Évreux.

Voici l' expérience qu'il nous partage :
En secteur paroissial depuis' quelques années, vivant en communauté, une de mes préoccupations est de rechercher les moyens, la manière de faire pour annoncer Jésus-Christ dans un monde où dire Dieu ne va pas de soi. Il y a quelques mois, nous avons invité des missionnaires lazaristes à faire la mission sur trois villages de notre secteur regroupant 2000 personnes.

Cette mission voulait être un temps de rencontre avec un prêtre par les visites dans chaque famille. Le prêtre proposait des rencontres par quartiers ou hameaux dans une Famille d'accueil.

La mission était aussi un temps de recherche ou de remise au point de la foi au Christ vivant, par des soirées de réflexion et de célébrations, faire découvrir une église qui soit proche de tous, et à l'écoute de toutes les réalités de la vie.

En ce qui concerne les visites, l'accueil fut souvent poli, mais souvent sur le pas de la porte, ou à l'entrée de la propriété. Quelques personnes ont dit ne pas être intéressées. D'autres ont dit leur déception de l'Eglise aujourd'hui : d'un côté, elle parle trop et d'un autre, pas assez sur certains sujets. Mais la grande majorité est indifférente. Ce n'est pas leur préoccupation.

Donc, première constatation : l'incroyance repérée même chez les personnes âgées qui semblent n'avoir plus de références religieuses. Par suite, leurs enfants et petits-enfants en subissent les conséquences. On fait sa communion, parce que c'est la tradition. On va à la messe aux grandes occasions.

Deuxième constatation : au niveau de la foi, bien des personnes sont restées sur les acquis d'autrefois. Après la communion solennelle, ils n'ont pas cherché à approfondir leur foi. Aussi, lorsqu'ils assistent à la messe pour certaines circonstances, ils ne comprennent rien et disent qu'on a changé la religion.

Tout ceci se répercute sur la catéchèse : des enfants en âge d'être catéchisé arrivent sans aucune connaissance et parfois sans jamais avoir entendu parler de Dieu ou de Jésus. Aucun soutien du côté de la famille. On se soucie davantage de retenir la salle pour la communion que de de ce que leur enfant a appris au catéchisme.

Ce n'est pas étonnant, si après la communion solennelle peu de jeunes continuent vers la confirmation.
Après la confirmation, des propositions sont faites aux jeunes : Mouvement d'Action Catholique, MRJC (Mouvement Rural de la Jeunesse Chrétienne), ou accompagnement des plus jeunes. Mais là aussi surgissent des difficultés car il faut s'engager.

Réticences dues d'abord au fait qu'après la classe de troisième les jeunes quittent le secteur pour aller étudier en ville. Ils sont absents toute la journée ou toute la semaine. Reste le samedi qui souvent est employé à réviser, faire un devoir, pratiquer un sport et en plus participer à une réunion. Il est certain que les jeunes sont placés devant des choix.

Les contacts humains sont peu fréquents. Chacun reste chez soi, on ne veut pas d'histoire, pas prendre de responsabilité, ne pas être ennuyé par les autres. Souvent on retrouve les mêmes personnes dans les différentes activités ou associations.
La pauvreté matérielle existe, seulement elle n'est pas toujours décelable parce qu'il y a une certaine pudeur et on ne veut pas demander l'aide nécessaire.

Le chômage est le premier fléau. Les jeunes quittent la campagne pour la ville, car il n'y a pas de travail dans la région. Cela ne veut pas dire pour autant qu'ils trouvent un emploi.

Autre pauvreté. Pour l'agriculture notre canton est le dernier du département !

Tous ces faits constatés avant et pendant la Mission m'invitent à être plus attentif à ce qui se vit autour de moi, et à ne pas négliger les moyens qui peuvent faire avancer l'annonce de Jésus-Christ.

Témoignage recueilli par Ph. MARONNIER
Avril 1991

 

 

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