VIVRE EN HARMONIE

   

            1er dimanche de l’Avent -   Réveillez-vous  - Le Seigneur sauve notre monde

 Avent : le temps de l’attente… de ce qui est déjà là.

L’avent met en nous tout à la fois le frémissement que soulève toute promesse et la joie de savoir que la promesse est déjà tenue bien au-delà de ce que nous sommes capables d’espérer. L’Avent est le temps de l’accomplissement des Ecritures, car le salut vient !

Avent : dans l’attente vigilante et confiante vers la rencontre de Celui qui sauve…

Salut prédit par tous les prophètes et notamment par Isaïe : annonce du rassemblement des peuples, promesse d’un Messie-Sauveur, Roi de Paix, proche des petits et de faibles.

Salut révélé par les Apôtres Paul et Jacques pour soutenir leurs communautés marquées par les persécutions. Cette espérance est pour toutes les nations et s’accomplit en Jésus Christ.

Salut qui n’est pas notion mais QUELQU’UN .

Avent : Attendre dans une attitude d’attention active à ce qui vient.

Dieu vient à nouveau et naît à chaque vie c’est le mouvement même de la foi, car la foi naît d’une écoute toujours neuve.

 1ère Lecture : Isaïe 2,1-5 – Les hommes rêvent d’un rassemblement universel, d’une paix définitive. Dans ce poème, le Dieu des prophètes transforme le rêve ne promesse.

 Psaume 121 : Psaume des Pèlerins vers Jérusalem. Notre espérance à nous s’élargit à l’univers : que l’humanité entière se réunisse dans le Christ.

 2ème Lecture : Ro 3,11-14 - La vie est là, pourquoi ne pas en profiter ?

Erreur, il nous faut nous revêtir du Christ et nous conduire honnêtement en pleine lumière.

 Evangile : Matthieu 24,37-44 – Le Fils de l’homme vient, à l’improviste, tous les jours. Cherchons à marcher à sa rencontre, pour ne pas disparaître dans le tourbillon du monde. « Veillez »

 

Si nous n’attendons plus rien de la vie,

la vie et les vivants, eux, attendent peut être

quelque chose de nous.

 Aux hommes sans armes, Dieu promet la victoire de la Paix.

Un homme désarmé est un homme vulnérable… Mais il peut aussi désarmer les violents qui lui font face.

Jésus est venu précisément désarmer les hommes.

Il se présente comme « Pince de la Paix ».

Il proclame bienheureux les artisans de Paix, car la Paix est une œuvre :

on fait la Paix, malheureusement aussi on fait la guerre.

En cette période de notre histoire marquée par la violence, présentons-nous sans armes, sinon

celle de la réconciliation, en faisant un pas…

celle du dialogue, en écoutant et parlant…

celle du respect, en regardant et osant parler…

celle de la solidarité, en tendant la main…

Les désarmés ne sont pas des gens qui baissent les bras

en disant : « on y arrivera jamais ! »

La victoire leur est assurée par Dieu lui-même :

« Gloire a Dieu et Paix aux hommes qu’il aime. »

 

ACTION DE GRÂCES :

Béni sois-tu, Seigneur, Dieu de Paix,

Plein d’amour et de tendresse pour chacun de nous,

Parce que tu viens sans cesse donner sens à nos existences

et nous offrir ton Alliance , nous te louons.

Dans ta miséricorde, tu nous donnes ton Fils Jésus.

Il nous révèle aujourd’hui encore que le monde ancien s’en est allé,

Un nouveau monde est déjà né.

Sa Parole vient vers nous et nous apprend à marcher à sa lumière

A s’équiper pour le combat, à veiller dans la paix. 

Bénis sois tu, Seigneur,

Tu nous montres le véritable lieu de paix,

Celui où tu viens à notre rencontre, là où nous vivons,

Et tu nous dis que si nous veillons,

Le caractère inattendu de ta visite n’est pas catastrophique

Mais salut et joie.

Plein de joie et de reconnaissance, nous te disons : Notre Père…

Prière pour la semaine :

Seigneur, voici que nous entrons dans le temps de l’Avent.

Déjà de nombreuses lumières se sont allumées dans les rues, les vitrines, les maisons. Il y en a beaucoup et c’est un beau spectacle pour les yeux. Et tout cela pour Toi, à cause de Toi.

Moi, j’aimerais simplement en allumer une toute petite .

Je dis cela par ce que je me connais.

Si je veux trop en faire, je sais bien que je risque de ne rien faire.

Alors Jésus, juste une petite lumière pour cette semaine :

LA LUMIERE DU CŒUR !

Je sais que tu viens vers moi, à travers tous ceux que j’aime et avec qui je vis. Ouvre mes yeux, allume mes yeux, que j’apprenne à les voir avec ton regard !

Prière d’Evangile :

Béni sois-tu, Père, pour l’ardente espérance

Qu’a fait naître la venue de ton Fils.

Oui, un Sauveur nous a été donné,

Qui vient aujourd’hui et qui viendra demain,

Faisant toutes choses nouvelles.

            Ouvre nos yeux, Seigneur, garde-nous éveillés,

            Fais de nous des guetteurs en quête de justice et de paix.

            Que ton Esprit libère pour un avenir fraternel

Les énergies que notre monde gaspille

en divertissements ou en vaines  querelles.

Au seuil de ce temps de grâce, nous portons devant toi les attentes des hommes qui, accablés, meurtris, continuent néanmoins d’espérer.

Parole pour la route :

Dans la deuxième lecture de ce dimanche, Paul lance un appel fort : « Rejetons les activités des ténèbres, revêtons-nous pour le combat de la lumière… revêtez le Seigneur Jésus Christ. »

Cette semaine, allons à quelqu’un qui n’a plus la force d’espérer : espérer un travail, espérer une santé meilleure, espérer une réconciliation…

Que lui dirons-nous ?  peut être rien, seulement un sourire, une présence…

L’Avent, le temps d’aider à remettre debout, le temps de redonner goût à la vie qui germe.

 

Cette semaine :

Nous entrons dans la Neuvaine à la Médaille Miraculeuse. Il sera possible de faire cette Neuvaine à la maison chez soi, mais venons à l’ouverture pour y recevoir, la Médaille Miraculeuse et la prière de la Neuvaine.

2ème  dimanche de l’Avent -   Convertissez-vous -    Le Seigneur sauve par la justice

 Dimanche dernier, c’était l’appel à se lever : debout, il faut être prêt ! Aujourd’hui, c’est l’appel de Jean à retourner notre cœur, à nous convertir à la miséricorde, au service, à l’accueil… Alors seulement nous préparerons les chemins du Seigneur.  

1ère Lecture : Isaïe 11,1-10 – Les rois de Jérusalem déçoivent le prophète Isaïe. Mais sa déception devient une espérance et l’une des plus belles annonces du Christ : Dieu va tout reprendre à la racine. Préparons à accueillir notre Libérateur. 

Psaume 71 : Le psalmiste forme des vœux pour le nouveau roi, nous prions Dieu de donner toute sa mesure au règne du Christ, l’ami des pauvres et des malheureux .

 2ème Lecture : Ro 15,4-9 – Tous les hommes sont appelés à connaître le Christ, et par Lui, à rendre grâce à Dieu. Dieu n’est pas une garantie de richesse ni un label de prestige, mais il est tout accueil.

 Evangile : Matthieu 3, 1-12 – A travers la voix de Jean le Baptiste, le Seigneur nous presse de changer de vie. Être fils d’Abraham, c’est ne pas rester où l’on est, c’est se mettre en route et partir à l’aventure. La vraie conversion ne se fait pas en paroles. Elle met en cause notre façon de vivre.  

Ne rien faire de mal, ce n’est pas le minimum

Mais moins que le minimum.

Le minimum, c’est de faire un maximum

pour tenter de faire de son mieux.

 Aux hommes à la recherche d’un cœur nouveau, Dieu donne une terre nouvelle.

Jésus est venu nous parler de nouveauté. Il appelle sans cesse au renouvellement : « convertissez-vous ! Croyez à la Bonne Nouvelle ! »

Nous avons besoin d’entendre des mots nouveaux :

tendresse, amour, pardon, solidarité, respect…

qui fassent taire les mots anciens :

Violence, haine, vengeance, indifférence, racisme…

Nous avons besoin de voir des gestes nouveaux :

Signature de paix, réconciliation, don, partage…

Qui fassent disparaître les gestes anciens :

Déclaration de guerre, rancune, crispation, égoïsme…

Nous préparer à Noël, n’est-ce pas nous disposer à parler un langage nouveau et à poser des actes nouveaux ?

Ce sera notre façon d’accueillir Celui qui vient faire toutes choses nouvelles. Mais qui ne les fera pas sans nous.

 ACTION DE GRÂCES :

Dieu notre Père, nous te bénissons.

Fidèle à tes promesses, tu offres aux hommes de ce temps une justice pour tous, une paix pour toute la création, une route aplanie où chacun peut avancer.

Nous te bénissons pour Jésus, ton Fils, source de paix et de toute justice.

Il est venu pour nous montrer le chemin qui conduit vers toi.

Par l’Esprit qu’il a répandu dans nos cœurs,

il nous aide à préparer tes chemins dans le monde.

Pour l’œuvre de réconciliation universelle

que tu continues à réaliser ainsi au cours de notre histoire, nous te bénissons.

Dans ta miséricorde, tu nous donnes ton Fils Jésus.

Il nous révèle aujourd’hui encore que le monde ancien s’en est allé,

Un nouveau monde est déjà né.

Sa parole vient vers nous et nous apprend à marcher à sa lumière, à s’équiper pour le combat, à veiller dans la paix.

Béni sois-tu, Seigneur, tu nous montres le véritable lieu de paix, celui où tu viens à notre rencontre là où nous vivons, et tu nous dis que si nous veillons, le caractère de ta visite n’est pas catastrophique mais salut et joie.

Plein de joie et de reconnaissance, nous te disons : Notre Père… 

Réflexion : Une voix crie dans le désert...

Jean-Baptiste a prêché dans le désert de Judée, des gens sont venus l'écouter, des gens de toutes sortes : des riches et des pauvres, des notables et des pêcheurs, des pharisiens et des anonymes... Beaucoup se sont convertis, s'efforçant de répondre à l'appel du Seigneur pour mener une vie nouvelle et pratiquer la justice, le partage, le pardon... Aujourd'hui se lèvent de nouveaux Jean-Baptiste qui nous invitent à reconnaître et à accueillir "Celui qui doit venir". Ecouterons-nous leurs voix ? Dans quel "désert" saurons-nous les rencontrer ?                                       C. Kratz

 

Seigneur, envoie-nous des prophètes qui nous bousculent et nous aident à retrouver la fraîcheur et l'exigence de ton amour.

 Lorsque nous disons : "Prêcher dans le désert", nous affirmons la difficulté de se faire entendre, d'intéresser les gens, de susciter des initiatives. Et si le désert était ce lieu intime de notre cœur où la Parole de Dieu peut nous rejoindre, faire la vérité en nous et nous pousser à repartir... différents ? C. K.

Prière pour aujourd’hui –

Seigneur notre Dieu, tes prophètes ont toujours eu comme mission de parler en ton nom et de réveiller ton peuple. Donne-nous d’entendre en vérité leur voix par delà les siècles.  Aujourd’hui, lorsque nous écoutons Isaïe, Paul et Jean Baptiste, c’est ta Parole vivante qui éclaire nos vies. Viens toi-même préparer nos cœurs à la venue de ton Fils, Jésus le Christ, notre Seigneur AMEN

Parole pour la route :

Convertissez-vous !

Un bien beau rêve que celui d’Isaïe ! Dans l’état actuel du monde, comment imaginer sa réalisation ?La clé nous est donné par Jean : « convertissez-vous » Reconnaître notre péché. Laisser le Feu de l’Esprit nous brûler et nous transformer. C’est à partir de chacun de nous que commence le monde nouveau.

 

3ème  dimanche de l’Avent     -   Réjouissez-vous              Le Seigneur sauve c’est la revanche de Dieu

Le 1er dimanche de l’Avent, c’était l’appel à se lever : debout, il faut être prêt ! le 2ème dimanche, c’était l’appel de Jean à retourner notre cœur, à nous convertir à la miséricorde, au service, à l’accueil. Aujourd’hui, nous sommes appeler à nous réjouir, les promesses de Dieu s’accomplissent, le salut de Dieu devient visible à nos yeux.   

1ère Lecture : Isaïe 35, 1-6,10 – La gloire de Dieu, le poids de sa présence, sa revanche à lui, c’est venir en aide à tous les laissés pour compte. Telle est la foi du prophète. Dieu est simple mais attentif aux pauvres, discret. Guérir, sauver, aimer : voilà Dieu.

 

Psaume 145 : Le psalmiste énumère ce que les Orientaux attendaient de leurs rois. Mais, pour lui, Dieu seul remplit un tel contrat. Et nous, chrétiens, nous voyons ici le visage de Jésus Christ .

 2ème Lecture : Jacques 5, 7-10 –Patience , pas de semailles qui ne soient suivies d’une récolte. Donc, patience et endurance pour qui croit aux promesses semées par les prophètes !

 Evangile : Matthieu 11,2-11 – Dieu n’est pas comme nous. Il faut apprendre à lire les signes . Alors nous le reconnaissons quand il vient par des chemins qui ne sont pas les nôtres. Avec Jésus, s’ouvre un monde nouveau. Il accomplit les « signes » indiqués par Isaïe : c’est dire que telle est la manière de Dieu.  

L’Amour est toujours surprenant quand il est divin.

Dans le message du prophète, retenons les expressions les plus pacifiques : 

« Prenez courage, ne craignez pas, voici votre Dieu. »

 Aux hommes reconnaissant leur fragilité, Dieu manifeste sa puissance.

Il n’est pas fréquent de reconnaître ses torts, ses erreurs, ses égarements, sa fragilité, sa vulnérabilité. Pourtant ce serait reconnaître tout simplement son humanité. Et alors quel honneur !    Des parents ne se déshonorent pas en reconnaissant devant leurs enfants qu’ils se sont trompés. Au contraire ils s’honorent.

L’Eglise ne se rabaisse pas en reconnaissant ses erreurs du passé. Au contraire, elle s’élève.

Des chrétiens ne s’attristent pas en reconnaissant leur péché. Au contraire, ils donnent à Dieu la joie de leur pardonner.

Si nous laissions Dieu manifester sa puissance en nous accordant son pardon ! Il suffit que nous nous reconnaissions fragiles.

Et alors notre fragilité se changera en force. De fragiles nous deviendrons forts, forts d’être aimés.

 ACTION DE GRÂCES :

A Toi notre louange et notre action de grâce, Dieu très haut, par Jésus ton enfant ! Il est celui qui doit venir ! Les yeux des aveugles le verront, et les sourds entendront sa voix.

A Toi notre louange et notre action de grâce, Dieu très haut, par Jésus ton enfant ! Tu accomplis ton merveilleux dessein : tu nous veux libres, un peuple de sauvés, en marche vers le Royaume, un peuple de vivants, créé pour ta joie.

Oui nous te rendons grâce par ton Fils bien-aimé. Il nous conduit vers le Royaume de ta joie. Déjà le désert tressaille, déjà l’eau vive s’éveille, et l’Esprit est à l’œuvre dans nos cœurs quand plein de joie et de reconnaissance, nous te disons : Notre Père…

Réflexion : Nous voici envoyés comme des précurseurs

À la question de Jean Baptiste, Jésus répond en rappelant en quels termes le Prophète annonçait le Messie. Son programme ne se réduit pas à des paroles, il a déjà commencé à l'appliquer : il suffit de regarder, Jésus accomplit ce que le Prophète avait promis. Or, cette action est permanente, elle a commencé en terre d'Israël et elle se poursuit de dimanche en dimanche dans nos célébrations : nos yeux aveuglés par le doute et les doctrines hasardeuses, voire trompeuses, sont éclairés par la Parole de Dieu, la lèpre de nos erreurs et de nos fautes est purifiée, nos oreilles s'ouvrent aux appels de nos frères, nos jambes sont remises d'aplomb pour nous permettre d'aller vers le prochain, la Bonne Nouvelle nous est annoncée et le pain de route nous est partagé. Un tel constat, nous ne pouvons le taire, il nous faut le proclamer, c'est la bonne nouvelle, l'évangile. Et nous voici envoyés comme des précurseurs, à la façon de Jean Baptiste, pour en témoigner.                            Marcel METZGER

 Prière pour aujourd’hui –

Seigneur Jésus, tu nous redis aujourd’hui ce que tu disais aux émissaires de Jean Baptiste : «  Rapportez-lui ce que vous entendez et voyez ! » Mais qu’entendent et que voient ceux qui croisent aujourd’hui notre chemin ?  Est-il vrai que, là où la Bonne Nouvelle est annoncée aux pauvres, les aveugles voient, les sourds entendent, les boiteux marchent et les morts renaissent à la vie ?

Oui, cela se vérifie dans la mesure où tes disciples s’effacent devant toi en s’en remettant à la force de l’Esprit.

Apprends-nous, Seigneur, à prêter nos yeux et nos oreilles à ceux qui n’en ont pas l’usage. A tous les blessés de la vie, donne de rencontrer des sourciers d’espérance.   Vive Dieu,  toi qui nous ouvres à la  Vie.

Parole pour la route : PATIENCE !

Un mot totalement à contre sens de nos comportements : nous exigeons tout, tout de suite.

Deux millénaires que nous attendons la venue du Seigneur ! Pas encore là ! Et pourtant déjà là !

Renouvelons, réajustons notre regard de Foi et nous le découvrirons bien présent et à l’œuvre dans des lieux tout à fait inattendus.

 

  Prends le temps !

« Si tu vas au bout du monde, tu trouveras la trace de Dieu ;
Si tu vas au fond de toi, tu trouveras Dieu lui-même… » (Madeleine Delbrel)

 Prends le temps de travailler, c'est le prix du succès.
Mais bienheureux es-tu si tu es capable de te reposer et de dormir sans chercher d'excuses : tu seras un sage.

Prends le temps de jouer, c'est le secret de l'éternelle jeunesse.
Ainsi tu sauras apprivoiser l'autre et tu découvriras que l'essentiel est invisible pour les yeux.

Prends le temps de penser, c'est la source de l'action.
Car bienheureux si tu sais distinguer une montagne d'une taupinière : il te sera épargné bien des tracas.

Prends le temps d'aimer et d'être aimé, c'est une grâce de Dieu.
Et tu découvriras que l'amour est la seule chose qui grandit alors même qu’elle est partagée.

Prends le temps de rire, c'est la musique de l'âme.
Et si tu sais rire de toi-même, tu n'as pas fini de t'amuser.

Prends le temps de te faire des amis, c'est la voie du bonheur.
Si tu sais admirer le sourire de l'autre et oublier ses grimaces, ta route sera ensoleillée.

Prends le temps de donner, la vie est trop courte pour être égoïste.
Et si tu t'appauvris pour aider les autres, tu accumuleras des richesses au plus profond de ton cœur.

Prends le temps de lire, c'est le chemin de l’humilité.
Et si tu sais te taire et écouter, tu en apprendras des choses nouvelles !

Prends le temps de prier, c'est notre plus grande force sur la terre.
Tu seras heureux si tu sais reconnaître le Seigneur en tous ceux que tu rencontres :
Tu trouveras la vraie lumière, tu trouveras la vraie sagesse.

Alors oui, tu seras « enthousiaste » : habité par Dieu !

 

D’après les « Petites Béatitudes de Joseph Folliet »

 

Bonnes vacances !

Nos rythmes de vie s'accélèrent. Nous devons constamment être plus efficaces pour répondre à de multiples sollicitations et intégrer des informations toujours plus nombreuses. Ce phénomène de "surchauffe" peut nous épuiser, consumant nos ressources et nos énergies, tant physiques que morales et spirituelles.

Il est évidemment nécessaire de faire des choix. Toutefois notre équilibre de vie ne tient pas uniquement au nombre d'activités que nous assumons. Nous savons bien que le travail que nous n'avons pas fait nous fatigue davantage que celui qui est fait ! Et que ce qu'il faut faire par obligation est bien plus usant que ce que l'on fait par passion. Finalement la question est peut-être moins une question de quantité et de proportions qu'une question d'unification de la vie. Comment unifier ma vie en profondeur ? Le travail et le repos, la vie de relation et la nécessaire intériorité, les loisirs et les engagements, les exigences professionnelles et la vie familiale,…
Le capital "temps libéré" s'est accru, mais qu'est-ce que cela change dans notre façon de vivre ? Nous pouvons devenir des consommateurs de temps libre! Nous avons libéré du temps, mais y a-t-il davantage de temps libre ! On peut disposer de davantage de "temps libéré" sans devenir plus libres pour autant.

Pour beaucoup -mais pas tous- voici le temps des vacances. Ce temps nous est donné pour nous re-poser. Il s'agit évidemment de refaire nos forces, mais en nous posant face à ce que l'on a fait, à ce que l'on fait. Ce quotidien qui s'impose à moi me façonne : qu'est-ce que je deviens ? Si ce temps de repos nous permettait de relire ce que nous avons vécu, non pour ressasser, mais pour découvrir ce que nous avons tissé. Le tisserand , sur son métier, ne voit que l'envers de son œuvre et les fils qui s'enchevêtrent. Il lui faut s'arrêter pour observer la tapisserie à l'endroit. Si le temps des vacances nous permettait de regarder notre vie à l'endroit, d'y contempler l'œuvre de Dieu.

Le temps n'est pas un objet à gagner et à posséder. Il est un don à recevoir. Par nature en effet, le temps est destiné à la rencontre. Il nous est donné pour entrer en relation et tisser des liens. Les vacances sont un moment privilégié qui nous est donné pour revivifier de l'intérieur nos relations en famille, entre amis. Mais faut-il encore que nous recevions ce temps comme un don qui nous est fait pour être partagé, et non comme un bien à consommer.

Pour les chrétiens le temps des vacances n'est pas sans évoquer le septième jour de la création où "Dieu ayant achevé l'œuvre qu'il avait faite, se re-posa", non pour abandonner son œuvre à elle-même mais pour la faire exister. Le septième jour fait partie intégrante de l'acte créateur. Si nous nous mettons à distance de notre quotidien, ce n'est pas pour le fuir mais pour mieux l'habiter. Celui qui donne du temps à la prière apprend à vivre le temps comme reçu, et… "maîtrise" mieux son temps ! Si le temps m'est donné, c'est pour aimer. Apprenons à remercier pour le cadeau -le "présent"!- qui nous est fait : nous retrouverons la saveur du présent. Il faut évidemment pour cela se donner un peu de temps, mais "si Dieu a créé le temps, il y en a forcément assez"… pour travailler et pour se reposer, pour remercier et pour aimer !

Nous connaissons le dialogue que le Petit prince engage avec le marchand de pilules perfectionnées qui apaisent la soif ! Tout cela pour faire des économies de temps : "On épargne cinquante trois minutes par semaine", dit le marchand. "Et que fait-on de ces cinquante-trois minutes ?", demande le petit prince. "On fait ce que l'on veut…", rétorque le marchand. "Moi, se dit le petit prince, si j'avais cinquante trois minutes à dépenser, je marcherais tout doucement vers une fontaine…" (A. de Saint-Exupéry, XXIII). Ce petit dialogue n'a pas perdu de sa pertinence.

Sans même nous en rendre compte, nous pouvons nous satisfaire de ces mille et un expédients qui nous font oublier la véritable soif qui nous habite, sans jamais l'étancher. Au point même que, drogués par une vie trépidante, nous pouvons avoir peur de briser le rythme et redouter le silence.
Que vais-je faire de ces "cinquante trois minutes" qui me sont accordées ? Vers quelle Source vais-je me laisser conduire ? Ce temps, il sera gagné si je le donne (sans pour autant me laisser manger !) à ma famille, aux amis, à ceux que je vais rencontrer… Il sera gagné si je le rends au Seigneur dans le silence, dans la prière… Prendre le temps d'une "halte spirituelle" sur mon lieu de vacances, d'un séjour dans une abbaye, d'un pèlerinage,… Les propositions ne manquent pas… Mais peut-être ai-je peur de m'arrêter ?

Si les vacances étaient vraiment ce septième jour, ou au lieu de "faire", nous nous laissions créer, nous laissions le Seigneur faire en nous son œuvre, et qu'avec Lui, -en regardant notre vie, tout ce que nous avons fait,- nous disions que "cela était très bon" ! (cf. Gen 1, 31)

Bonnes vacances ! si tu as la chance d'en bénéficier. Toutefois n'oublie pas celles et ceux qui ne peuvent pas en prendre, ni tous ceux et celles qui travaillent pour que tes vacances soient aussi agréables que possible.

"C'est Dieu qui vient nous aimer : laissons-le faire!" (Madeleine Delbrêl)

Yves Boivineau, évêque d'Annecy

LA MISSION - réflexions

Voici comme promis mon témoignage lu à la soirée " retour de mission" vendredi 4 novembre à Fleury sur Andelle.

«En recevant le courrier présentant le déroulement de la Mission , j’ai d’abord été agacée, c’était un ensemble de rendez-vous imposés, ça commençait mal. Puis, je me suis mise en marche avec les disciples d’Emmaüs lors de la préparation et de la messe de première communion.

         Les veillées ont suivi, moments importants de regard sur soi-même, ce que nous sommes, ce que nous vivons, temps de prière, de méditation très riche. Pendant les veillées, le temps des mimes a été un temps fort, le temps de l’expérience. Dès le premier soir, je me suis vue confier un rôle qui bouscule. Tous les soirs, je repartais avec de nouveaux éléments de réflexion par rapport à ma foi. Jouer le jeune homme riche, le fils aîné, le chef de la communauté, Marie ou Jésus, ce n’était pas rien, quelque chose résonnait à chaque fois en moi. Le plus fort de tout fût la Cène , bien sûr ce n’était qu’un mime, mais toute cette symbolique du lavement des pieds, du  partage, du don de soi, de l’Eucharistie m’a touché au plus profond. Ce n’est pas ma tête qui disait « cela me touche », mais  tout ce que j’éprouvais dans mon être profond, émotion intense, bonheur, harmonie.

         J’ai poursuivi mon chemin lors des messes, toutes plus émouvantes les unes que les autres avec à chaque fois une émotion incontrôlable, jaillissante au moment de l’Eucharistie, ça ne m’était jamais arrivé.

         Maintenant, je me dit  que ce temps de la Mission est une grâce qui nous a été donnée, offerte, c’est un magnifique cadeau. Dans mon cheminement, c’était le moment, j’ai beaucoup reçu…je me suis sentie très souvent en communion avec les membres de la Communauté , l’Amour de Jésus, l’Amour de Dieu.

         C’était un temps fort de partage, de rencontre ; j’ai appris à connaître des personnes et je souhaite que tous ces liens tissés puissent durer pour le bien de l’Eglise, des hommes... » N.B.  

AUTRES REFLEXIONS entendues ce même soir :

Voici six mois déjà que nous avons vécu 3 semaines de Mission, en compagnie des Père Bruno, Pierre et Pascal. Je pense que chacun d'entre nous y a puisé quelque chose, des conseils, des encouragements à voir al vie autrement, de voir les autres différemment. Nous interprétons certainement la manière différente, les messages entendus, de par nos personnalités et nos caractères différents.  Pour moi ces trois semaines m'ont poussé plus encore à la rencontre des autres. Apprécier leur accueil. Comme j'ai eu le privilège d'être reçu dans plusieurs foyers avec les missionnaires, j'y ai vécu la belle réalisation du partage.   A.V. 

Pour mon foyer la Mission a été un temps de fort témoignage du Christ dans notre vie de chaque jour. J'ai accepté de me remettre en cause, d'être plus ouverte envers mon prochain, d'aller visiter les malades, pris du temps pour écouter et voit les autres. J'ai aussi apprécié les messes du matin très simples, très recueillies. Le soir le Père Bruno savait expliquer l'évangile et le mettre à la portée de tous pour notre vie quotidienne. Parents et enfants chacun pouvait y retrouver des chemins simples. Sans oublier le petit plus, l'histoire du Père Bruno.  Un grand merci.  Nous espérons que cette Mission portera un jour des fruits et que nous retrouverons les parents et les enfants que nous avons côtoyer pendant 3 semaines pour revenir dans la paroisse où ils ont leur place. 

J'ai accepté d'être à l'accueil pour l'hébergement des nos Pères, la tâche n'a pas été simple : de bonnes intentions mais pas facile de rassembler les bonnes volontés. les familles ont été très heureuses de les recevoir pour les repas de midi. C'était une façon pour eux de faire leur mission. Cela a permis à tous de faire connaissance. Pour moi aussi cela a été encouragement et une ouverture face aux familles. 

Téléphoner à Dieu - quelques règles à respecter -

1°) Ne composez pas un numéro à l'aveuglette, soyez sûr de choisir le bon code, soyez sûr de téléphoner au bon numéro: celui de Jésus.

2°) Une conversation téléphonique avec Dieu n'est pas un monologue: sachez l'écouter. Ne parlez pas sans cesse! Il veut vous dire des choses extrêmement importantes. Dieu a un message personnel pour vous!

3°) Si vous tombez sur un répondeur, c'est que vous vous êtes trompé de numéro... Dieu est toujours là.

4°) Si cela sonne "occupé", c'est que votre désir de parler à Dieu n'était pas sincère. 

5°) Si la communication est interrompue, c'est que vous-même avez coupé le contact... pour le rétablir, prenez la décision de vous réconcilier avec votre prochain, vos ennemis, d'être fidèle dans les petites choses, d'être prêt à lui demander pardon pour vos péchés. 

6°) Ne prenez pas cette sale habitude de ne téléphoner qu'en cas d'urgence... Vous apprendre vite que c'est tellement bon de lui téléphoner simplement pour lui dire que vous l'aimez. 

7°) Ne téléphonez pas à Dieu simplement en tarif réduit, à des heures bien précises... Dieu n'est  jamais dérangé dans son travail... Vous ne l'embêtez jamais. Il n'y a pas d'heures creuses et d'heures pleines, de pleins tarifs ou de tarifs "heures creuses". Certains ne pensent à téléphoner que le dimanche matin. De multiples appels, même courts, à toute heure et toute la semaine, valent mieux qu'un long coup de téléphone interminable le dimanche matin. 

8°) Le coût de la communication est gratuit... super non? C'est un numéro vert.

9°) N'oubliez pas de vérifier régulièrement votre répondeur... car Jésus lui-même vous appelle et vous adresse des messages, et souvent vous n'entendez son coup de fil... Alors, vérifiez régulièrement les appels reçus... prenez du temps pour cela... ne laissez pas un message non écouté.

Le taux de satisfaction, selon une enquête très sérieuse auprès des consommateurs, est de 100%.  

VIVRE EN HARMONIE

 

Vivre ensemble en harmonie est aujourd'hui

une nécessité pour que chacun existe

et prenne sa place au sein de la société.

Cette conviction nous vient de notre projet:

que chacun puisse retrouver sa dignité de fils de Dieu.

 

Je veux porter un regard positif sur l'autre.

Je veux le connaître

et ne pas être indifférent à ce qu'il vit.

Je me refuse aux propos et aux actes violents...

 

Je suis fier de ma culture,

de mon histoire, de ma religion,

car la connaissance de mes racines

me donne d'entrer plus facilement en relation...

 

Lors des tensions, de conflits avec d'autres,

je reste un artisan de paix,

je sais me remettre en cause, rechercher un accord,

faire des compromis, tout en restant moi-même...

 

Je m'engage avec d'autres

pour faire bouger mes différents lieux de vie,...

j'agis pour l'accès à une formation, un emploi,

une santé et un logement de qualité. ...

pour construire une autre mondialisation,

je veux être acteur d'un développement durable,

en respectant l'environnement,

en consommant des produits éthiques. ...

 

Nous, jeunes et adultes,

nous nous engageons à mettre cette charte en oeuvre dans le quotidien de nos vies.

 

Extraits de la "Charte du vivre ensemble",proclamée le 3 mai 2003 lors de la journée de la JOC Bercy ensemble, et signée par des milliers de participants.

 

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